Resultats par mot-clé : 'budésonide'


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Cette revue systématique présente des faiblesses méthodologiques. Elle conclut que les données solides manquent pour recommander l’utilisation des corticostéroïdes inhalés dans les formes légères de covid-19, mais les auteurs prévoient d’intégrer aux versions futures les résultats d’essais randomisés contrôlés actuellement en cours.

Cet essai clinique multicentrique, randomisé, en double aveugle, sur une durée d’un an, de bonne qualité méthodologique, a montré que l’association budésonide - formotérol utilisée selon les besoins était supérieure à l'albutérol utilisé selon les besoins pour la prévention des exacerbations chez les adultes souffrant d'asthme léger. L’association d’un corticoïde inhalé à un β2-agoniste à longue durée d'action (CSI+LABA) à s’administrer en cas de symptômes s’avère donc meilleure que le seul β2-agoniste à courte durée d’action (SABA). Cette approche donne les mêmes résultats qu’un traitement d’entretien par CSI avec un β2-agoniste à courte durée d’action si nécessaire.

Chez des patients présentant une BPCO de grade II ou III sous traitement de base comprenant une association CSI/LABA (et souvent aussi LAMA), dès le début des symptômes d’une infection des voies aériennes supérieures, prendre budésonide 400 μg/formotérol 12 μg 2x/jour en plus de la dose de base pendant 10 jours n’a pas montré d’efficacité en terme d’incidence des exacerbations. Cependant, le risque d’exacerbations sévères (requérant une hospitalisation) était diminué, mais il s’agissait d’un critère de jugement secondaire, nécessitant confirmation ultérieure de ce résultat.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de six études randomisées contrôlées nous permet de conclure que ni l’inhalation de salbutamol plus bromure d’ipratropium, de fluticasone ou de budésonide, ni la prise orale de montélukast ou de codéine n’apporte un avantage cliniquement pertinent versus un placebo chez les patients qui toussent depuis plus de deux semaines.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique montre que l’utilisation de la méthode SMART chez les patients souffrant d’asthme persistant comparativement à l’utilisation de CSI (combinés ou non à des LABA) a été associée à une diminution des exacerbations. Son efficacité est principalement basée sur un résultat composite incluant des exacerbations de l’asthme nécessitant des corticostéroïdes systémiques, des hospitalisations ou des visites aux urgences. Les preuves actuelles concernant les enfants âgés de 4 à 11 ans sont limitées, mais elles suggèrent également une efficacité similaire associée à SMART. Cette étude ne montre pas d’association entre SMART et des changements de qualité de vie. Il serait intéressant que de futures études analysent ces critères.

Des corticostéroïdes à usage intranasal en cas de rhinosinusite aiguë ?

De Sutter A. , De Meyere M.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 4 pages 44 - 45


Cette méta-analyse de bonne qualité méthodologique montre un effet statistiquement significatif mais cliniquement très limité des corticostéroïdes à usage intranasal chez les personnes atteintes de rhinosinusite aiguë. La population étudiée dans cette méta-analyse n’est toutefois pas représentative de la population qui consulte en médecine générale. Nous ne pouvons donc pas extrapoler les résultats à la première ligne.

Versus traitements de référence habituels, l’association fixe budésonide + formotérol utilisée en entretien et lors des exacerbations permet de diminuer le recours à des corticostéroïdes oraux lors des crises, ne diminue pas les hospitalisations mais augmente les arrêts de traitement pour effet indésirable, sur un suivi moyen de 6 mois.

Cette étude d’observation sur 3 ans, confirme le risque accru de survenue d’une pneumonie en cas de traitement inhalé associant un corticostéroïde inhalé à un bêta2-mimétique à longue durée d’action en cas de BPCO, le risque semblant plus important avec le fluticasone qu’avec le budésonide.

Rhinosinusite chronique + polypes nasaux : corticostéroïdes nasaux ?

Duyver C.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 3 pages 30 - 31


Cette méta-analyse méthodologiquement correcte, conclut qu’une corticothérapie topique est efficace versus placebo chez les patients souffrant de rhinosinusite chronique avec des polypes, améliorant la symptomatologie (obstruction nasale), diminuant la taille des polypes et prévenant leur réapparition après chirurgie. Cette méta-analyse ne permet pas de définir ni les dosages les plus adéquats, ni les modes de pulvérisation les plus efficaces, au vu d’un nombre insuffisant d’études.

BPCO : CSI + LABA mieux que LABA uniquement ?

La rédaction Minerva

Minerva 28 03 2013


Cette méta-analyse confirme le risque accru de pneumonie sous CSI en cas de BPCO modérée et sévère, CSI ici associé à un LABA, sans bénéfice pour cette association fixe versus LABA seul sinon une faible plus-value pour le nombre moyen d’exacerbations si le patient en a présenté plusieurs.

BPCO : corticostéroïdes inhalés et pneumonie

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 3 pages 40 - 40


En usage chronique dans la BPCO, les CSI augmentent très probablement le risque de survenue d’une pneumonie. Une exception pour le budésonide est incertaine.

Budésonide et formotérol pour les exacerbations d’asthme ?

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 1 pages 4 - 5


Cette méta-analyse apporte des preuves très limitées d’un intérêt d’un traitement par association fixe formotérol + budésonide des exacerbations d’asthme modéré à sévère chez des personnes (adultes ou enfants) non contrôlées par un traitement d’entretien. Une autre méta-analyse insiste cependant sur l’absence de preuve d’une plus-value d’un traitement d’entretien et des exacerbations par cette association fixe versus traitement conventionnel.

Antibiotique per os et corticostéroïdes intranasaux pour la rhinosinusite aiguë ?

De Sutter A.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 8 pages 114 - 115


Cette étude effectuée en pratique de médecine générale montre que pour des patients se plaignant de rhinosinusite aiguë, l’amoxicilline, le budésonide intranasal ou l’association des deux n’est pas plus efficace qu’un placebo. Les recommandations actuelles restent donc valides : traitement symptomatique par paracétamol, spray nasal décongestionnant et inhalation de vapeurs humides, sans antibiotique à ce stade.

Initiation précoce du budésonide en cas d'asthme modéré persistant?

Degryse J.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 1 pages 10 - 12


Cette étude montre que, chez des patients présentant un asthme modéré, l'administration prolongée d'une dose relativement faible de budésonide, en complément de leur traitement, diminue significativement le risque d'exacerbations sévères. Cette efficacité est cependant limitée et non démontrée sur l'évolution naturelle de l'asthme.

L' utilisation du budésonide chez les enfants asthmatiques modifie-t-elle leur taille?

Vandeweghe M.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 1 pages 13 - 13


Des répercussions sur la croissance et la taille à l’âge adulte de patients asthmatiques ne peuvent être un frein à la prescription de stéroïdes en inhalation.

Effets à long terme du budésonide et du nédocromil chez des enfants asthmatiques

Van Daele S.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 1 pages 9 - 12


En cas d’asthme modéré (persistant) chez les enfants, la préférence sera donnée au traitement avec des stéroïdes inhalés, vu leur sécurité d’emploi à doses faibles.