Resultats par mot-clé : 'maladie d'Alzheimer'


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Cette étude de cohorte rétrospective, menée dans une clinique de la mémoire, suggère que, chez les personnes âgées présentant un trouble cognitif léger, l’autotest SAGE permet de détecter une évolution vers la démence plus précocement que le MMSE. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour confirmer cette observation.

Cette synthèse méthodique, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que les tests autonomes tels que le test de Folstein (MMSE), l’évaluation cognitive de Montréal (MoCA) et le Brief Alzheimer screen (BAS), ainsi que les tests de mémoire et les tests sémantiques sont suffisamment précis pour distinguer une démence d’Alzheimer modérée à sévère d’une cognition normale en cas de suspicion de déclin cognitif chez une personne âgée. Il est nécessaire de poursuivre les recherches sur la précision de ces tests pour distinguer les formes bénignes de démence d’Alzheimer d’une cognition normale et pour distinguer la démence clinique de type Alzheimer des troubles cognitifs modérés. On ne sait donc toujours pas quelle est la place de ces tests rapides dans les examens qui mènent au diagnostic de démence pour proposer un traitement. Lors de la conception de recherches futures, il est important de partir des critères les plus récents pour définir la démence d’Alzheimer, les troubles cognitifs modérés et la cognition normale, de prédéfinir les résultats des tests et les valeurs seuils de manière détaillée et de choisir comme critères de jugement, non seulement la précision de ces tests, mais aussi leurs avantages et leurs inconvénients pour le patient et pour le soignant.

Cette synthèse méthodique Cochrane ne peut montrer, chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, aucune plus-value cliniquement pertinente du donépézil sur les principaux critères de jugement, tels que les facultés cognitives, le comportement, les performances dans les activités de la vie quotidienne et la qualité de vie, tandis que les effets indésirables et l’acceptation du traitement sont en sa défaveur.

Cette analyse post hoc d’une étude clinique randomisée montre qu’en cas de maladie d’Alzheimer à un stade modéré ou sévère, l’arrêt d’un traitement par donépézil (10 mg/jour) augmente le risque d’un placement en institution pendant un an. Cette augmentation de risque disparaît cependant au cours des trois années suivantes. Il vaut mieux en tenir compte lors de l’arrêt d’un traitement par donépézil. L’ajout de mémantine ou le passage à la mémantine n’a pas d’influence sur le risque d’un placement en institution.

Déficit cognitif léger : MMSE prédictif de démence ?

Chevalier P.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 9 pages 109 - 110


Cette synthèse méthodique de bonne qualité, reposant sur un nombre limité d’études, ne montre pas d’intérêt d’un test MMSE unique réalisé chez des patients présentant un déficit cognitif léger pour prédire une évolution vers une démence.

Déficit cognitif vasculaire : rivastigmine ?

Chevalier P.

Minerva 15 09 2014


Cette synthèse méthodique n’apporte pas de preuve convaincante de l’intérêt d’administrer de la rivastigmine chez des patients souffrant de troubles cognitifs (pouvant aller jusqu’à une démence) d’origine vasculaire.

Cette RCT, arrêtée prématurément, ne montre aucun bénéfice de l’ajout de mémantine à des inhibiteurs des cholinestérases pour diminuer l’agitation/agressivité ou améliorer les capacités cognitives de patients présentant une maladie d’Alzheimer modérée à sévère et initialement agités/agressifs.

Cette synthèse méthodique de la littérature, de qualité méthodologique moyenne, relative à la prise en charge non médicamenteuse au domicile, par les aidants familiaux, des symptômes psychologiques et comportementaux liés à la démence confirme la nécessité d’interventions multifactorielles et non ponctuelles, centrées sur les besoins des aidants.

Cette étude de bonne qualité méthodologique , montre qu’une intervention psychosociale à composantes multiples, par comparaison avec un suivi structuré seul, chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer à un stade léger et chez le principal aidant naturel, après 12 mois, ne conduit pas à de meilleurs résultats sur le plan de la dépression, de la qualité de vie et des fonctions cognitives chez le patient. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur les interventions psychosociales efficaces à un stade précoce de la maladie d’Alzheimer, tant pour les patients que pour les aidants naturels.

Cette synthèse méthodique de la littérature, de qualité méthodologique moyenne, relative à la prise en charge non médicamenteuse de la démence d’Alzheimer et troubles associés, ne permet aucune conclusion pratique pour les cliniciens.

Maladie d’Alzheimer : donépézil + mémantine ?

Chevalier P.

Minerva 28 09 2012


Les résultats de cette étude ne sont pas beaucoup plus convaincants que l’ensemble de la littérature à propos des médicaments contre la maladie d’Alzheimer. Chez de précédents répondeurs au donépézil, l’ajout de mémantine au donépézil ne se montre pas plus efficace à 52 semaines que la poursuite du donépézil seul en cas de dégradation au score MMSE.

Cette réanalyse des données de l’étude CATIE-AD montre que l’administration d’antipsychotiques atypiques pendant au moins 2 semaines à des patients présentant une maladie d’Alzheimer avec psychose ou agitation/agressivité aggrave leur déclin cognitif... sans apporter de bénéfice versus placebo en termes de modification de l’impression clinique globale.

L’efficacité antidépressive des antidépresseurs chez des patients présentant une démence et un état dépressif n’est pas prouvée.

Les résultats de cette étude montrent l’absence d’efficacité significative de la mémantine en cas de démence légère sur Maladie d’Alzheimer et confirment l’absence de preuve d’une efficacité cliniquement pertinente de la mémantine en cas de démence modérée à sévère (MMSE <20) dans le cadre de cette pathologie.

Mémantine + inhibiteur des cholinestérases pour la maladie d’Alzheimer ?

Michiels B.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 64 - 64


L’efficacité de la mémantine en association ou non avec un inhibiteur des cholinestérases pour traiter la maladie d’Alzheimer demeure cliniquement peu pertinente. Nous ne savons pas si certains sous-groupes précis en tirent davantage de bénéfices.

Antipsychotiques en cas de maladie d’Alzheimer et risque de décès

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 114 - 114


Cette RCT avec suivi à plus long terme (jusque 4 ans) confirme un risque accru de décès lors de l’administration d’un antipsychotique versus placebo chez des personnes âgées démentes sur maladie d’Alzheimer.

Continuer ou arrêter les neuroleptiques chez des patients déments ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 1 pages 11 - 11

Traitement médicamenteux de la démence

Michiels B.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 10 pages 146 - 147


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que le donépézil, la galantamine, la rivastigmine et la mémantine n’ont pas d’efficacité clinique globale pertinente sur les capacités cognitives et ont une efficacité limitée sur le fonctionnement global chez certains patients présentant des formes diverses de démence. L’effet sur le comportement et sur la qualité de la vie est trop hétérogène pour permettre des conclusions cliniquement pertinentes. Les précédentes recommandations formulées par Minerva restent valables : il n’existe pas de preuves en faveur de la prescription systématique des inhibiteurs des cholinestérases et de la mémantine.

Aspirine pour la maladie d’Alzheimer (étude AD 2000)

Michiels B.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 8 pages 126 - 126


Malgré l’utilisation fréquente d’aspirine en cas de démence, son administration à faible dose (75 mg) durant trois ans chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer n’est pas efficace et augmente, par contre, le risque d’hémorragie sévère.

Agitation et maladie d’Alzheimer : le donépézil efficace ?

Michiels B.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 112 - 112


Cette étude ne montre pas d’efficacité d’un traitement par donépézil en ce qui concerne l’agitation de patients présentant une démence d’Alzheimer. Notre précédente conclusion reste valide : les preuves sont insuffisantes pour prescrire systématiquement un inhibiteur des cholinestérases à des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer.

Inhibiteurs des cholinestérases: preuves scientifiques?

Michiels B.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 6 pages 94 - 96


Cette synthèse méthodique montre que les effets limités et transitoires des inhibiteurs des cholinestérases sur les capacités cognitives et fonctionnelles des patients atteints d’une démence d’Alzheimer peuvent être remis en question. Les RCTs disponibles présentent des insuffisances méthodologiques importantes. Les preuves sont donc insuffisantes pour une prescription systématique des inhibiteurs des cholinestérases chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer.

Résultats à long terme du donépézil en cas d'Alzheimer

Michiels B.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 7 pages 112 - 114


Cette étude conclut que le bénéfice potentiel d’un traitement par donépézil chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer légère à modérée n’est pas pertinent et n’apporte pas d’amélioration de leurs capacités fonctionnelles, ni une meilleure qualité de vie, ni un plus long délai pour une institutionnalisation nécessaire. Le donépézil n’est donc pas recommandé dans le traitement de la démence d’Alzheimer légère à modérée.

Les neuroleptiques atypiques ont-ils une place dans le traitement de la démence?

De Paepe P.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 43 - 45


Cette synthèse méthodique semble montrer qu’il n’existe pas d’argument scientifique pour préférer les neuroleptiques atypiques aux neuroleptiques typiques pour le traitement des troubles comportementaux et symptômes psychologiques des personnes âgées souffrant de démence.

Exercices et soutien de l'aidant naturel en cas d'Alzheimer

De Jonghe M. , Roland M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 10 pages 165 - 167


Cette étude, bien construite et correctement analysée, montre que la formation et le soutien des soignants naturels dans une approche globale des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer sont positifs tant d’un point de vue physique que mental. Cette étude, contrairement à d'autres, ne permet pas d’évaluer si cette approche retarde les institutionnalisations. La faisabilité d'une telle intervention dans notre organisation de soins reste à démontrer.

La mémantine ajoutée au donépézil dans le traitement de la maladie d'Alzheimer

Michiels B. , Vermeire E.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 9 pages 147 - 149


Cette étude qui rajoute de la mémantine au donépézil (5 à 10 mg/jour), chez des patients atteints de façon modérée à sévère par la malade d’Alzheimer, montre un ralentissement de la progression à court terme. La pertinence clinique est cependant faible et le coût du traitement considérable. Les messagesclés repris dans le numéro thématique Démence de Minerva 6 restent donc valables: la prise en charge médicamenteuse de la maladie d’Alzheimer a une pertinence clinique limitée, sans perspective de réduction des coûts. Le renforcement des soins par l’entourage et la réduction de l’utilisation des psychotropes ont davantage de sens.

Mémantine pour traiter la maladie d'Alzheimer

Vermeire E.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 8 pages 131 - 133


Cette étude semble montrer que la mémantine diminue le déclin clinique de patients souffrant d’une forme de la maladie d’Alzheimer modérée à sévère. Cet effet est toutefois cliniquement si limité que nous pouvons en conclure que l’administration systématique de la mémantine n’est également pas à prendre en considération. Les conclusions du numéro thématique de Minerva sur la démence sont donc maintenues: les études actuelles relatives aux inhibiteurs de la cholinestérase et aux produits non cholinergiques montrent de modestes effets, très limités ayant une pertinence clinique très faible. En raison de l’absence d’études comparatives, il n’est pas possible de choisir entre les différents groupes de médicaments pour la maladie d’Alzheimer.

Messages clés

La rédaction Minerva

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 14 - 14

Hydroxychloroquine

De Meyere M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 8 - 9


L’Hydroxychloroquine n’est pas à prendre en considération dans le traitement des patients atteints de maladie d’Alzheimer. D’autres études sont nécessaires pour considérer la place de cette molécule dans la prévention de la maladie d’Alzheimer.

Galantamine

Poelman T.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 6 - 7


Les preuves sont actuellement insuffisantes pour recommander une prescription systématique de galantamine aux patients atteints de démence liée à la maladie d’Alzheimer. L’effet minime de la galantamine observé dans cette étude n’a pas une pertinence clinique et sociale évidente.

Rivastigmine

Vermeire E.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 4 - 5


À la suite de cette synthèse méthodique, il semble que la rivastigmine ait un effet mesurable sur les fonctions cognitives et les capacités fonctionnelles quotidiennes. La pertinence de ces résultats pour la pratique pose cependant question. Les effets à long terme ne sont pas évidents. Sur base de ces données, les arguments sont insuffisants pour une prescription systématique de la rivastigmine à des patients déments.

Approches thérapeutiques non médicamenteuses

Roland M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 9 - 11

Épilogue: les habits neufs de l'empereur…

De Meyere M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 15 - 16

Donépézil

Roland M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 5 - 6


Cette première étude sur le traitement des formes sévères de démence sénile, avec un inhibiteur de l’acétylcholinestérase, le donépézil, montre un effet à court terme sur la progression de la maladie. Sur base de celle-ci, les arguments sont insuffisants pour prescrire du donépézil systématiquement.Une évaluation rigoureuse des effets sur d’autres paramètres, comme la qualité de vie par exemple, et à plus long terme est nécessaire.