Resultats par mot-clé : 'traitement adjuvant'


Nombre de resultats : 3 article(s) - 2 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Cette étude de suivi randomisée, contrôlée par placebo montre une survie sans maladie significativement meilleure après un traitement par inhibiteur de l’aromatase pendant une durée prolongée à 10 ans chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein primaire avec récepteurs hormonaux positifs. On n’a cependant pas constaté de différence en termes de survie. Par ailleurs, le létrozole est associé à un plus grand nombre d’effets indésirables osseux (ostéoporose et fractures). La prolongation du traitement hormonal par inhibiteur de l’aromatase peut donc être envisagée, mais, à ce jour, les données concernant la balance risque-bénéfice sont insuffisantes pour le considérer comme le traitement standard.

Il ressort de cette étude qu’une monothérapie adjuvante par létrozole est supérieure au tamoxifène chez les femmes ménopausées atteintes de cancer du sein hormonosensible. Un traitement séquentiel par tamoxifène et létrozole ne donne pas de meilleurs résultats que le létrozole en monothérapie.

Maladie de Parkinson : un adjuvant (et lequel) au lévodopa en cas d’épisodes « off » ?

Chevalier P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 127 - 128


Cette synthèse méthodique confirme l’efficacité de différentes classes de médicaments (agonistes dopaminergiques, inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl transférase et inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B) en ajout à la lévodopa chez des sujets présentant une maladie de Parkinson et présentant des troubles moteurs sous lévodopa. Les agonistes dopaminergiques pourraient être plus efficaces mais avec aussi davantage d’effets indésirables (dyskinésie).

Le trastuzumab en traitement adjuvant du cancer mammaire HER2-positif

Cocquyt V. , Denys H.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 9 pages 130 - 132


Cette première analyse intermédiaire après un an, montre que chez les femmes présentant un stade précoce de cancer du sein HER2-positif, un traitement par trastuzumab, effectué après excision tumorale et chimiothérapie adjuvante (et radiothérapie éventuelle), diminue le nombre de récidives ou autres cancers ou décès. D’autres études ont montré un intérêt de ce traitement en cas de cancer du sein métastasé HER2-positif. En raison d’une cardiotoxicité observée, ce traitement ne peut être envisagé que chez les femmes sans anamnèse de pathologie cardiaque et la fonction cardiaque doit être contrôlée en cours de traitement. Les résultats d’efficacité et de sécurité à long terme sont attendus et des analyses coût-efficacité sont nécessaires.

Anastrozol et tamoxifène pour traiter le cancer du sein

Cocquyt V.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 2 pages 20 - 22


Cette étude montre que l’anastrozol est efficace et bien toléré comme traitement adjuvant du cancer du sein chez la femme ménopausée. Les données d’efficacité et de sécurité pour une utilisation prolongée (plus de cinq ans) sont cependant encore insuffisantes. Pour le traitement du cancer du sein avec récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée, le tamoxifène reste le premier choix. L’anastrozol est conseillé en cas de contre-indication du tamoxifène.