Resultats par mot-clé : 'radiothérapie'


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Les auteurs concluent qu’après 15 ans de suivi, la mortalité spécifique au cancer de la prostate était faible quel que soit le traitement attribué. Ainsi, le choix du traitement implique de peser les compromis entre les avantages et les inconvénients associés aux traitements du cancer localisé de la prostate. Le choix en cas de cancer prostatique localisé de faible risque avec donc un taux de mortalité faible se fera avec le patient entre 3 possibilités : surveillance active, prostatectomie radicale, radiothérapie prostatique curative.

Radiothérapie avec ou sans antiandrogènes en cas de récidive du cancer prostatique ?

Moris L. , Van den Broeck T. , Claessens F. , Joniau S.

Minerva 15 12 2017


Cette étude randomisée contrôlée montre que l’association d’antiandrogènes (bicalutamide) et de la radiothérapie de rattrapage prolonge la survie des patients qui présentent une récidive biologique (PSA entre 0,2 et 4 ng/ml) après prostatectomie radicale.

Cancer de la prostate localisé : suivi actif, chirurgie ou radiothérapie ?

Moris L. , Van den Broeck T. , Claessens F. , Joniau S.

Minerva 15 03 2017


Cette étude randomisée contrôlée menée chez des patients présentant un cancer de la prostate localisé et ayant un risque faible à intermédiaire montre, après 10 ans, qu’il n’y a pas de différence entre la surveillance active, la prostatectomie radicale et la radiothérapie quant à la mortalité spécifique par cancer de la prostate et à la mortalité globale. L’impact négatif sur les fonctions urinaire, sexuelle et intestinale était plus faible avec la surveillance active, et ce de manière statistiquement significative.

Cancer prostatique localisé : effets indésirables à long terme de la prostatectomie et de la radiothérapie externe

Claessens F. , Haustermans K. , Laurent M. , Van Poppel H.

Minerva 28 06 2013


Cette étude d’observation montre que, lors du traitement du cancer prostatique localisé, les différences, en termes d’issues fonctionnelles spécifiques, entre la prostatectomie radicale et la radiothérapie externe s’estompent progressivement et disparaissent à long terme. Il est important, en pratique, d’informer le patient des effets indésirables de la prostatectomie et de la radiothérapie. La disponibilité de techniques plus récentes pourrait jouer un rôle important lors d’un avis multidisciplinaire individualisé tout en tenant compte des preuves limitées.

Radiothérapie adjuvante : nécessaire après chirurgie conservatrice d’un cancer du sein invasif

Cocquyt V. , De Maeseneer D.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 71 - 72


Cette mise à jour d’une précédente méta-analyse sur données individuelles montre qu’une radiothérapie après chirurgie mammaire conservatrice diminue de moitié le risque de récidive du cancer du sein, soit une réduction absolue de risque de 15% sur 10 ans. Le risque absolu est plus important chez les femmes jeunes à moindre risque de récidive. L’efficacité sur les décès par cancer du sein à 15 ans de suivi est moindre avec une réduction absolue de risque de 4%. Une radiothérapie adjuvante ne montre pas de bénéfice en termes de mortalité globale.

Différentes études de cohorte montrent qu'un stratégie de temporisation face à un cancer de la prostate localisé (score de Gleason = ou < 7 et stades T1 ou T2) est une attitude défendable versus traitement à visée curative imédiate.

Radiothérapie après chirurgie d’épargne mammaire

Cocquyt V.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 3 pages 43 - 46


Ces deux études montrent que l'adjonction de la radiothérapie à un traitement par tamoxifène après chirurgie d'épargne mammaire pour des tumeurs hormonosensibles, réduit le risque de récidive locale, sans impact néanmoins sur la survie. La réduction absolue de récidive locale (3%) pour les femmes âgées de plus de 70 ans avec une tumeur mammaire hormonosensible T1N0, est probablement moins importante sur le plan clinique, vu la morbidité et les coûts liés à la radiothérapie. Des études devraient pouvoir distinguer les sous-groupes qui pourraient tirer un bénéfice de la radiothérapie de ceux auxquels ce traitement pourrait être épargné.

Traitement du carcinome basocellulaire

Brochez L.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 10 pages 148 - 150


Cette synthèse méthodique conclut que la chirurgie est le traitement de référence pour le carcinome basocellulaire. La radiothérapie constitue une alternative mais donne un résultat esthétique inférieur. Des études comparatives avec d'autres traitements font défaut. D'autres études sont nécessaires pour déterminer la place exacte de tous les autres traitements destinés aux patients présentant un carcinome basocellulaire, y compris les traitements plus récents tels que la photothérapie dynamique et l'imiquimod.