Resultats par mot-clé : 'tamoxifène'


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Cette méta-analyse d’études contrôlées montre que chez des femmes avec un risque élevé de cancer du sein les modulateurs sélectifs des récepteurs aux estrogènes (SERM) diminuent de manière statistiquement significative l’incidence des cancers du sein invasifs avec récepteurs sensibles aux estrogènes. Elle ne permet cependant pas de savoir quelle est la place des SERM dans la prévention du cancer du sein car une efficacité préventive sur la mortalité totale et sur la mortalité liée au cancer du sein n’est pas montrée et le rapport entre les bénéfices et les effets indésirables (tels que les évènements thromboemboliques et le carcinome de l’endomètre) n’est pas clairement établi.

Il ressort de cette étude qu’une monothérapie adjuvante par létrozole est supérieure au tamoxifène chez les femmes ménopausées atteintes de cancer du sein hormonosensible. Un traitement séquentiel par tamoxifène et létrozole ne donne pas de meilleurs résultats que le létrozole en monothérapie.

Un traitement d’emblée par exémestane durant 5 ans est équivalent à un traitement séquentiel avec tamoxifène durant 2 à 3 ans suivi d’exémestane jusqu‘au terme des 5 ans comme traitement adjuvant d’un cancer du sein hormonosensible en post ménopause. D’autres recherches sont nécessaires pour identifier les paramètres pronostiques et les bio marqueurs pour sélectionner les patientes pour l’un ou l’autre de ces traitements.

Radiothérapie après chirurgie d’épargne mammaire

Cocquyt V.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 3 pages 43 - 46


Ces deux études montrent que l'adjonction de la radiothérapie à un traitement par tamoxifène après chirurgie d'épargne mammaire pour des tumeurs hormonosensibles, réduit le risque de récidive locale, sans impact néanmoins sur la survie. La réduction absolue de récidive locale (3%) pour les femmes âgées de plus de 70 ans avec une tumeur mammaire hormonosensible T1N0, est probablement moins importante sur le plan clinique, vu la morbidité et les coûts liés à la radiothérapie. Des études devraient pouvoir distinguer les sous-groupes qui pourraient tirer un bénéfice de la radiothérapie de ceux auxquels ce traitement pourrait être épargné.

Le rôle de l'exémestane dans le traitement du cancer du sein

Cocquyt V. , Renard V.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 5 pages 68 - 70


Cette analyse intermédiaire d’une étude encore en cours montre que, dans le traitement adjuvant du cancer mammaire primaire chez des femmes post-ménopausées, le passage à l’exémestane, après un traitement initial de deux à trois ans de tamoxifène, donne une survie sans maladie meilleure que la poursuite du traitement par le tamoxifène. Les données sur les effets à long terme ne sont cependant pas encore disponibles.Pour ce motif, l’exémestane ne constitue pas encore un traitement de référence dans le traitement adjuvant du carcinome mammaire en post-ménopause.Pour le cancer mammaire hormono-sensible, le traitement de référence reste le tamoxifène durant cinq ans. Le traitement par anastrozol sera préféré au tamoxifène lorsque le tamoxifène est contre-indiqué ou lorsque la tumeur présente des récepteurs positifs pour les oestrogènes et négatifs pour la progestérone, ou lors d’une surexpression de l’oncogène HER-2.

Anastrozol et tamoxifène pour traiter le cancer du sein

Cocquyt V.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 2 pages 20 - 22


Cette étude montre que l’anastrozol est efficace et bien toléré comme traitement adjuvant du cancer du sein chez la femme ménopausée. Les données d’efficacité et de sécurité pour une utilisation prolongée (plus de cinq ans) sont cependant encore insuffisantes. Pour le traitement du cancer du sein avec récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée, le tamoxifène reste le premier choix. L’anastrozol est conseillé en cas de contre-indication du tamoxifène.