Resultats par mot-clé : 'résistance bactérienne aux médicaments'


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Cette étude qualitative montre que la prescription d’antibiotiques est influencée de manière multifonctionnelle. La relation médecin-malade est centrale. Les médecins qui, avec le patient, décident de ne pas prescrire d’antibiotiques tiennent compte des attentes du patient lors de la communication. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la pratique, les médecins ont besoin du soutien d’une politique rationnelle en matière d’antibiotiques.

Cette revue systématique avec méta-analyses de la Cochrane de bonne qualité méthodologique reposant sur des preuves de qualité modérée à haute montre un impact favorable et significatif d’une antibioprophylaxie continue ou intermittente sur l’incidence des exacerbations de BPCO chez des patients de plus de 65 ans avec BPCO modérée à sévère et présentant de fréquentes exacerbations. Le risque d’antibiorésistance reste à évaluer. L’impact sur la qualité de vie n’est pas cliniquement pertinent sur base de cette étude.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre que chez des enfants âgés de 6 à 23 mois, ayant été vaccinés contre le pneumocoque (vaccin conjugué) et présentant une OMA, un traitement de 5 jours par amoxiclavulanate (proportionnellement nettement moins dosé en acide clavulanique qu’en Belgique) n’est pas non inférieur à un traitement de 10 jours en termes d’échec de traitement et de score symptomatique, sans différence au point de vue effets indésirables et émergence de germes non sensibles à la pénicilline.

Les antibiotiques sont-ils utiles en cas de bactériurie asymptomatique ?

Heytens S. , Christiaens T.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 8 pages 96 - 97


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études hétérogènes, menées principalement auprès de patients âgés, n’a pas pu montrer de différence clinique entre un traitement antibiotique et un placebo ou l’absence de traitement en cas de bactériurie asymptomatique. Il y avait cependant une plus importante éradication bactériologique, mais au prix d’effets indésirables significativement plus nombreux.

Cette étude randomisée, en double aveugle, de non infériorité, montre que pour la prévention des infections récidivantes des voies urinaires chez les femmes ménopausées, une non infériorité entre le traitement par l’association TMP-SMX et le traitement par deux souches de lactobacilles, qui ne sont pas enregistrées en Belgique, n’est pas observée. Elle montre également que le nombre d’infections compliquées et que la résistance aux différents antibiotiques étaient nettement plus élevés dans le groupe sous antibiotique.

Moins d’antibiotiques, moins de résistances

Belche J.L. , Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 5 pages 68 - 69


Cette étude montre qu’une réduction de prescription d’antibiotiques à l’échelle d’une pratique de médecine générale diminue les résistances observées pour les E. coli et autres coliformes urinaires dans la population concernée par cette pratique. Un bénéfice d’une réduction de prescription d’antibiotiques, pour toute indication, au niveau d’une large population (un pays) peut donc être également observé à un niveau très localisé. Etant donné les conséquences défavorables de l’émergence de germes résistants également en première ligne de soins, cette observation doit encourager encore plus le médecin généraliste à une prescription raisonnée d’antibiotiques.